Partitions rares avec la Médiathèque Musicale Mahler – 1994

Dans le cadre du concours, la Médiathèque Musicale Mahler, installée à Paris et qui rassemble plusieurs milliers de documents sur les compositeurs des XIXe et XXe siècles, prête quinze partitions musicales au musée des Beaux-Arts. Le visiteur y découvre ainsi la dernière page du « Sacre du Printemps », de Stravinski. Mais aussi des partitions de Dukas, Dutilleux, Jolivet…

Dates :

Du 28 février au 9 mars 1994.

Lieu :

Musée des Beaux-Arts d’Orléans.

Présentation détaillée :

Placée sous le patronage d’un illustre compositeur autrichien, la Bibliothèque Musicale Gustav Mahler n’en possède pas moins l’un des plus riches fonds d’archives conservés dans notre pays sur la musique française de piano.

Issu des collections personnelles d’Alfred Cortot, d’Isidore Philipp, d’Yvonne Lefébure, de Marguerite Long, de Reine Gianoli, ce fonds de manuscrits, d’autographes de partitions imprimées, de documents iconographiques, embrasse tout le paysage de la création et de l’interprétation musicales au XXe siècle. Il était donc tout naturel que la Bibliothèque Musicale Gustav Mahler s’associe à l’OCI pour présenter, à travers quelques manuscrits musicaux, un panorama de la musique de notre temps.

« Nous sommes en présence d’œuvres éminemment graphiques. Elles proposent une double lecture : les gens peuvent les regarder pour les traduire en musique mais aussi dans un simple but de contemplation esthétique. »

 

Eric Moinet, Conservateur du Musée des Beaux-Arts d’Orléans en 1994

Ces manuscrits de compositeurs de notre siècle nous intéressent à plus d’un titre : précieux par leur présence proche du lieu où revivent pour un moment les œuvres pianistiques de ces mêmes compositeurs, parfaits dans leur inachèvement, ils sont émouvants car chargés de souvenirs, et dérangeants parfois par leur graphisme audacieux. Le musicien est aussi un artisan qui rature et reprend son ouvrage. Ces esquisses en sont le vivant témoignage.

« Ces documents sont émouvants, car chargés de souvenirs. On y voit la main de l’artiste. C’est une manière de l’approcher au plus près. »

 

Françoise Thinat, présidente du Concours

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